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Quatre-vingt-quatre papillons aux couleurs madrilènes.

Là-bas, les origamis ont été ma lubie, ma manie, mon truc, mon rituel, ma came.

Comme celle que l'on m'injectait toutes les trois semaines.

J'en suspendais partout, j'aimais voir leurs ombres danser sur les murs.

Lorsque je laisse mes pliages se dérouler enfin,

le bruit du fil de nylon sur le papier népalais est celui d'un papillon géant.

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